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Retour sur 10 grandes réalisations de 2022 d’un océan à l’autre et à l’autre

Hole in the Wall, Sask. (Photo de Jason Bantle)

Hole in the Wall, Sask. (Photo de Jason Bantle)

L’année 2022 a été très occupée à Conservation de la nature Canada (CNC). Nous avons mené à terme d’ambitieux projets, travaillé au maintien de nos nombreuses aires de conservation et établi des relations fructueuses avec les collectivités qui vivent et travaillent à l’intérieur des limites de nos projets de conservation ou à proximité.

Grâce à l’appui d'une incroyable équipe en pleine croissance de donatrices, donateurs et partenaires - des gens comme vous - nous avons célébré notre 60e anniversaire en novembre dernier et nous sommes fixé des objectifs encore plus ambitieux pour les 60 prochaines années.

Voici quelques exemples de réalisations que vous avez rendues possibles l’an dernier :

Colombie-Britannique

Vue aérienne, Aire de conservation du marais Bonanza, C.-B. (Photo de Ryan Durand)

Vue aérienne, Aire de conservation du marais Bonanza, C.-B. (Photo de Ryan Durand)

Au printemps, la famille Alvarez a confié à CNC sa propriété du lac Slocan, d’une superficie de 2 hectares, après avoir veillé sur ses habitats forestiers et ses milieux humides depuis les années 1960. La nouvelle aire de conservation comprend la moitié avant du marais Bonanza, un riche milieu humide qui abrite une grande diversité d’espèces sauvages et qui contribue considérablement à la santé écologique du bassin versant du lac Slocan.

Pour en savoir plus sur Bonanza Marsh (en anglais) >

Alberta

Milieu humides, Lac Wakomao, Alb. (Photo de CNC)

Milieu humides, Lac Wakomao, Alb. (Photo de CNC)

South Wakomao Shores, un nouveau site de conservation de 113 hectares au nord d’Edmonton, a été généreusement donné par la famille Parrent, en mémoire de feu Paul Parrent, un intendant passionné par le territoire. Son paysage spectaculaire et varié est représentatif des forêts boréales de l’Alberta. Ce projet s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par CNC pour protéger les paysages naturels de la forêt-parc à trembles, l’un des écosystèmes les plus altérés du Canada, et de la zone limitrophe de la région boréale de l’Alberta. . Puisque moins de 10 % de cet habitat naturel demeure intact, sa conservation aura un grand impact. Ce projet vient renforcer la mise en place d’un réseau de conservation robuste au sein des collines Beaver et des régions avoisinantes.

En savoir plus sur South Wakomao Shores >

Saskatchewan

Lonetree Lake, Sask. (Photo de Gabe Dipple)

Lonetree Lake, Sask. (Photo de Gabe Dipple)

Plus tôt cette année, un professeur de l’Université de Regina a mobilisé d’une manière très créative un groupe de personnes pour qu’elles fassent don de leurs remises d’assurance du gouvernement de la Saskatchewan à des fins de conservation. Au total, 103 500 $ ont été amassés pour le projet Lonetree Lake de CNC, qui compte 629 hectares de prairies et de milieux humides menacés, et est situé à moins de 2 heures de route de Regina. En protégeant ces prairies, elles pourront continuer à filtrer l’eau, prévenir les inondations et les sécheresses, séquestrer le carbone et à assurer notre subsistance et celle des espèces sauvages.

Pour en savoir plus sur Lonetree Lake >

Manitoba

Le projet Lake Ranch, situé dans la région d’Entre-les-Lacs, à moins d’une heure de route de Winnipeg, est une étendue continue de terres abritant une prairie à herbes hautes indigène menacée, dont la disparition accélère chaque année. La réalisation de ce projet permet de protéger cette zone contre la perte supplémentaire de prairies à herbes hautes indigènes et d’en faire une aire de conservation accessible à des fins écotouristiques et de loisirs. CNC travaille d’ailleurs actuellement à l’élaboration d’un plan de gestion de la propriété. Voir la vidéo sur ce projet (en anglais).

En savoir plus sur le projet Lake Ranch >

Ontario

Terres boréales, Ont. (Photo de CNC)

Terres boréales, Ont. (Photo de CNC)

D’une superficie de près de 1 500 kilomètres carrés, soit 2 fois la taille de Toronto, le projet Terres boréales compte plus de 100 lacs et 1 300 kilomètres de rivières, de ruisseaux et de rivages. C’est aussi un immense puits de carbone qui renferme 190 millions de tonnes de carbone, soit l’équivalent des émissions moyennes à vie d’environ 3 millions de voitures. Ce projet de 46 millions $, clôturé en un temps record grâce à des milliers de personnes qui nous appuient, mettra à profit un programme novateur de financement de la conservation pour susciter davantage d’investissements de capitaux privés afin de soutenir des travaux de conservation essentiels partout au Canada. Conserver ce territoire contribue à réduire les rejets de dioxyde de carbone dans l’atmosphère et lui permet de continuer à absorber et à stocker les gaz à effet de serre pour les décennies à venir.

En savoir plus sur le projet Terres boréales >

Québec

Kenauk, Québec (Photo de Kenauk Nature)

Kenauk, Québec (Photo de Kenauk Nature)

Un ambitieux laboratoire à ciel ouvert (le plus grand du genre situé dans une forêt tempérée) à Kenauk, au Québec, à mi-chemin entre Ottawa et Montréal, consacré à l’étude des impacts des changements climatiques, est un excellent exemple de ce à quoi peut mener un partenariat. CNC et l’Institut Kenauk ont en effet uni leurs forces pour assurer la protection à perpétuité de 25 000 hectares de forêts et de milieux humides abritant une exceptionnelle biodiversité. Partenaires depuis 2013, les deux organisations souhaitent que cette formidable région, soit non seulement protégée à long terme, mais aussi consacrée aux sciences de la nature et à l’éducation pour les générations futures.

En savoir plus sur Kenauk >

Nouveau-Brunswick

Marais Red Head, N.-B. (Photo de ACAP Saint John)

Marais Red Head, N.-B. (Photo de ACAP Saint John)

Durant l’été de 2022, des biologistes de CNC ont exploré des milieux humides urbains à Saint John. Cet environnement, très différent des milieux naturels habituellement étudiés, leur a fait découvrir des oasis de vie sauvage en plein coeur de la ville!

En savoir plus sur le projet des milieux humides urbains >

Île-du-Prince-Édouard

Kwesawe’k (Île Oultons), Î.-P.-É. (Photo de Brainworks Inc.)

Kwesawe’k (Île Oultons), Î.-P.-É. (Photo de Brainworks Inc.)

Le travail de conservation effectué en collaboration avec les peuples autochtones représente une importante forme de réconciliation. Depuis des temps immémoriaux, les Mi’kmaq ont assuré l’intendance et maintenu la santé de ce que nous appelons maintenant l’Île-du-Prince-Édouard. Sur la côte nord-ouest de l’île, CNC et les Mi’kmaq d’Epekwitnewaq prennent des mesures pour atteindre cet objectif en conservant Kwesawe’k, aussi connue sous le nom d’île Oultons, qui est importante sur le plan culturel et écologique. CNC y mène des efforts pour acquérir cette’île de 85 hectares, dotée des forêts matures, et en transférer la propriété à l’Epekwitk Assembly of Councils dans 5 ans, après quoi la communauté veillera sur le territoire à long terme.

En savoir plus sur Kwesawe’k (île Outlons) >

Nouvelle-Écosse

Granito, Nouvelle-Écosse (Photo de Doug van Hemessen/CNC)

Granito, Nouvelle-Écosse (Photo de Doug van Hemessen/CNC)

En août, nous avons annoncé une bonne nouvelle pour la population d’orignaux continentaux de la Nouvelle-Écosse, qui sont isolés et en voie de disparition dans la province. La nouvelle réserve naturelle Moose Lake (296 hectares), située dans le sud-ouest de la province, vient combler un espace dans l’aire sauvage Tobeatic (Tobeatic Wilderness Area) environnante de 120 000 hectares et constitue un habitat vital pour l’orignal continental. Sa forêt mixte est composée d’espèces caractéristiques de la forêt Wabanaki (acadienne) des Maritimes et en abrite une variété.

En savoir plus sur la réserve naturelle Moose Lake >

Terre-Neuve-et-Labrador

Bénévoles pour la conservation et l'équipe de CNC affectée à la plantation d'arbres, Réserve naturelle Torbay Gully (Photo de CNC)

Bénévoles pour la conservation et l'équipe de CNC affectée à la plantation d'arbres, Réserve naturelle Torbay Gully (Photo de CNC)

Parfois, la superficie d’un projet peut être de seulement 0,3 hectare et avoir quand même un impact. Situé à proximité d’une zone urbaine, Torbay Gully fournit un habitat pour la faune et la flore de la région. Des bénévoles pour la conservation ont aidé à y planter des arbres et à y ramasser des détritus. Ce genre d’activité permet à la population de cette région de se connecter à la nature, de rencontrer des personnes qui partagent leur intérêt pour la nature et de jouer un rôle important dans la croissance de la biodiversité au Canada atlantique

En savoir plus sur Torbay Gully >

 

Pour finir 2022 en beauté, la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP15) à Montréal a été l’occasion pour Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique du Canada, d’annoncer le prolongement du Programme de conservation du patrimoine naturel (PCPN). Au cours des 3 prochaines années du programme (2023-2026), CNC conservera 130 000 hectares d’habitats naturels prioritaires de plus, soit environ 3 fois la taille de l’île de Montréal! Nous sommes enthousiastes à l'idée d'accélérer le rythme et la portée de nos efforts en 2023 et au-delà.

Merci de vous joindre à nous pour créer un monde prospère.

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