Recherche appliquée
Louis Gagnon, technicien à CNC et spécialiste des reptiles et des amphibiens, enregistre des données récoltées sur le terrain et liées aux variations des habitats modèles d’espèces à risque. (Photo de CNC)
Améliorer le processus de restauration en comprenant mieux l’interrelation entre les plantes des prairies indigènes à fétuques et les pollinisateurs.
Les pollinisateurs tiennent un rôle primordial dans la perpétuité des prairies indigènes. En retour, les prairies sont essentielles aux populations de pollinisateurs, qui à leur tour sont essentiels à la pollinisation d’importantes cultures agricoles, comme le canola. Conservation de la nature Canada (CNC) travaille à la gestion des prairies indigènes à fétuque au Manitoba, ce qui bénéficie tant aux cultures locales qu’aux pollinisateurs.
En partenariat avec CNC, le Dre Diana Robson, du Musée du Manitoba, conduit une recherche dont l’objectif est de mieux comprendre la relation qu’entretiennent les pollinisateurs et les plantes qui peuplent les prairies indigènes à fétuque. Son travail permettra d’identifier les associations plantes-pollinisateurs les plus importantes dans ce milieu unique. Cette recherche mettra en lumière les interactions existant entre les plantes et les pollinisateurs, tout en ciblant les espèces végétales qui influent sur l’abondance des pollinisateurs et les préférences floristiques des espèces clés de pollinisateurs.
En identifiant quelles sont les plantes qui soutiennent les pollinisateurs les plus importants pour le maintien des cultures agricoles, et dont les semences devraient être ajoutées aux mélanges de graines destinées à la restauration des prairies, cette étude permettra donc également à CNC d’améliorer ses pratiques de restauration. De plus, en incluant ces plantes dans le processus de restauration, CNC s’assure que les prairies restaurées bénéficieront de populations viables de pollinisateurs, lesquels serviront à la fois au maintien des cultures et des plantes indigènes des prairies.