Épervier de Cooper (Photo de Nicki, CC BY-NC 4.0)
Épervier de Cooper
L’épervier de Cooper, dont la population était autrefois en baisse au Canada, est à présent commun. Vous le connaissez peut-être sous son ancien nom anglais chicken-hawk (épervier poulet), puisqu’il était connu pour s’attaquer à la volaille, ce qui en faisait une espèce plutôt impopulaire. Sa réputation a aujourd’hui changé et l'épervier est maintenant reconnu comme un important élément des écosystèmes, car ils contrôlent les populations de rongeurs, d’autres petits mammifères et d’insectes.
L’épervier se nourrit en plein vol et chasse principalement d’autres oiseaux, tout en mangeant de petits mammifères
À quoi ressemble cette espèce?
L’épervier de Cooper est à peu près de la taille d’un corbeau. L’envergure de ses ailes est de 60 à 90 centimètres et sa queue est longue. En général, la femelle est légèrement plus grande que le mâle. Le plumage de la partie supérieure de cet oiseau est bleu-gris, alors que son visage est gris clair et blanc. Son bec est court, et son ventre blanc est tacheté de noir. Ses yeux sont rouge orangé et ses serres acérées sont jaunes. Quand il est perché, l’adulte adopte une posture très droite et verticale.
Où vit cette espèce?
Aujourd’hui, on trouve l’épervier de Cooper dans une grande partie du sud du Canada, la majorité des États américains et dans le nord du Mexique. Fréquentant les milieux boisés, vous pourriez l’apercevoir aussi bien dans une forêt profonde que dans un parc de quartier.
Quel est le statut de conservation de cette espèce?
Depuis 1996, l’épervier de Cooper est désigné comme n’étant pas en péril par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), bien que l’espèce ait lutté contre le déclin de ses populations pendant des décennies, en partie à cause de l’utilisation généralisée de DDT. Ce pesticide s’accumulait dans le corps des éperviers et d’autres espèces situées au sommet de la chaîne alimentaire et réduisait leurs chances de se reproduire. Lorsque le DDT a été interdit en Amérique du Nord, les populations d’animaux sauvages ont lentement recommencé à se rétablir, y compris celle de l’épervier de Cooper.
Que fait CNC pour protéger l’habitat de cette espèce?
La présence de l’épervier de Cooper a été documentée sur plus de 50 propriétés de CNC, dont l’aire de conservation Sage and Sparrow en Colombie-Britannique et la réserve naturelle Alfred-Kelly au Québec. CNC protège l’habitat d’oiseaux partout au pays par l’entremise de centres d’interprétations comme la réserve d’oiseaux de rivage de Johnson’s Mills au Nouveau-Brunswick.