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Prairie Skookumchuck, C.-B. (Photo CNC)

Prairie Skookumchuck, C.-B. (Photo CNC)

Prairie Skookumchuck

Prairie Skookumchuck, C.-B. (Photo CNC)

Prairie Skookumchuck, C.-B. (Photo CNC)

Située au fond large et plat de la vallée du sillon des Rocheuses, au nord de Cranbrook, la prairie Skookumchuck abrite une diversité d’habitats représentatifs des écosystèmes secs de la région.  

Ses étendues herbeuses où les fleurs sauvages ondulent dans le vent sont ponctuées de milieux humides et de peuplements clairsemés de pins ponderosa et de douglas de Menzies, qui abritent chacun des espèces menacées. L’endroit est aussi reconnu pour ses précieux habitats de reproduction pour deux espèces d’oiseaux en péril.  

En effet, la prairie Skookumchuck fait partie d’une Zone clé pour la biodiversité vitale pour le courlis à long bec et jouxte trois réserves fauniques provinciales importantes pour le pic de Lewis.  

Le pic de Lewis, désigné menacé à l’échelon fédéral, y niche dans des cavités à l’intérieur de grands pins ponderosa morts ou mourants, ou dans des chicots. Le développement urbain et agricole et l’abattage des arbres morts ont considérablement réduit l’habitat de cette espèce et d’autres animaux nichant dans des cavités. 

Courlis à long bec (Photo Brendan Matthews)

Courlis à long bec (Photo Brendan Matthews)

Le courlis à long bec, dont la situation est considérée comme préoccupante, se nourrit et se reproduit dans les herbes des prairies ouvertes. Chaque printemps, ce grand oiseau de rivage migre de la côte ouest vers la région intérieure sèche pour se reproduire. Il préfère nicher dans les zones aux herbes courtes, où il creuse une dépression dans le sol pour y déposer ses œufs. Son habitat s’est également rétréci en raison du développement, et il est particulièrement affecté par la présence de bovins au pâturage dans les prairies au cours de sa période de nidification.  

Ces étendues herbeuses abritent également le blaireau d’Amérique, une espèce en voie de disparition, qui creuse des terriers et chasse le spermophile du Columbia dans la prairie ouverte. Le wapiti et le cerf mulet y trouvent quant à eux un excellent habitat pour se nourrir en hiver, et la tortue peinte de l’Ouest, désignée en péril, peut être aperçue se prélassant au soleil sur des troncs dans les milieux humides pendant les mois les plus chauds.  

Milieu humide, prairie Skookumchuck, C.-B. (Photo Jolene Rudisuela/CNC)

Milieu humide, prairie Skookumchuck, C.-B. (Photo Jolene Rudisuela/CNC)

Ce paysage a été historiquement entretenu par des feux d’origine naturelle ou allumés dans le cadre de brûlages culturels. Ces incendies fréquents et de faible intensité contribuent à maintenir la vigueur des prairies et des forêts clairsemées en stoppant leur envahissement par les arbres et les arbustes. 

Des pratiques durables de pâturage du bétail peuvent avoir un effet semblable à celui du feu. Le pâturage à faible impact est pratiqué depuis des années dans la prairie Skookumchuck.  

Conservation de la nature Canada (CNC) collabore depuis longtemps avec des éleveuses et éleveurs soucieux de la protection de l’environnement. Le travail de CNC avec le ranch Thunder Hill Ranch (en anglais) est d’ailleurs ce qui a permis la conservation de la prairie Skookumchuck.  

Partenaires pour la conservation 

Ce projet a été financé en partie par le gouvernement du Canada par l’entremise du Programme de conservation du patrimoine naturel du Fonds de la nature du Canada. Des donatrices et donateurs privés, dont le Rosenfeld Family Fund, y ont également contribué.  

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