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L'habitat d’une plante rare à l’échelle mondiale encore mieux protégé grâce à Conservation de la nature Canada

06 septembre 2022
Comté de Digby, Nouvelle-Écosse

 

L’organisme à but non lucratif agrandit sa réserve naturelle de l’île Brier grâce à l’achat d’une importante parcelle de milieux humides

Conservation de la nature Canada (CNC) annonce aujourd’hui l’acquisition de 11 hectares de milieux humides clés sur l’île Brier, à l’extrémité ouest de la Nouvelle-Écosse. Par cette acquisition, l’organisme porte à 406 hectares la superficie de sa réserve naturelle à cet endroit, ce qui représente le tiers de l’île. Une vaste tourbière occupe plus de la moitié de la parcelle nouvellement protégée. Ses riches habitats humides sont fréquentés par des oiseaux et abritent des végétaux caractéristiques de ce type d’écosystème.

Cette tourbière intacte joue un rôle clé dans le maintien des fonctions hydrologiques naturelles de l’écosystème de la réserve et est essentielle pour protéger l’habitat de la benoîte de Peck, une plante rare à l’échelle mondiale inscrite dans la Loi sur les espèces en péril du Canada. CNC travaille activement avec des partenaires en conservation pour aider à restaurer la tourbière.

Les plantes que l’on y trouve comptent l’andromède à feuilles de polium, le cassandre caliculé, le thé du Labrador, la canneberge et le kalmia à feuilles étroites. Le quart environ de la parcelle nouvellement ajoutée à la réserve naturelle se compose d’épinettes blanches et d’épinettes noires, et le quart restant d’aulnes.

La réserve naturelle dans son ensemble se compose quant à elle de forêts, de plages, de milieux humides et de plusieurs tourbières. On y trouve également un sentier côtier de 4 kilomètres, dont l’entretien et la gestion sont assurés par des membres du personnel d’intendance de CNC et des partenaires locaux. L’équipe responsable de l’intendance et la collectivité locale y effectuent le nettoyage des plages, notamment en les débarrassant des débris marins venus s’y échouer et qui sont nuisibles aux oiseaux migrateurs qui dépendent de cette halte migratoire située à un endroit stratégique. Pour appuyer les importants travaux d’intendance de la réserve naturelle Brier Island, le public peut jouer un rôle clé en participant à des activités bénévoles et en contribuant aux efforts de restauration.

Cet important projet de conservation a été rendu possible par la générosité de donatrices et donateurs privés. Il a également été financé en partie par le gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Défi de l’objectif 1 administré par le gouvernement de la Nouvelle-Écosse et par la Nova Scotia Crown Share Land Legacy Trust.

Cette annonce démontre comment CNC accélère le rythme de la conservation au Canada.
Au cours des deux dernières années seulement, le travail de CNC a mené à la protection de plus de 1 million d’hectares (soit près du double de la superficie de l’Île-du-Prince-Édouard) d’un océan à l’autre et à l’autre. Dans les années à venir, l’organisme doublera son impact en mobilisant la population canadienne et en livrant des résultats durables et d’envergure en conservation.

Face au déclin rapide de la biodiversité et aux changements climatiques, la nature est notre alliée. Aucune de ces deux crises ne pourra être résolue sans que soit conservée la nature. Car lorsque la nature prospère, nous en bénéficions tous.

Citations

« Grâce à des partenaires comme Conservation de la nature Canada, un important habitat de milieu humide a été conservé afin de soutenir une foule d’espèces d’oiseaux et de plantes en Nouvelle-Écosse. L’agrandissement de cette réserve naturelle nous aidera non seulement à freiner la perte de biodiversité, mais également à réaliser des progrès vers notre objectif de protéger le quart des terres et le quart des océans au Canada d’ici 2025, et à viser une cible de 30 p. 100 d’ici 2030. »
L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique du Canada

« En protégeant ces terres, Conservation de la nature Canada conserve des habitats de grande importance pour des espèces en péril et démontre comment des collectivités locales et des partenaires en conservation peuvent œuvrer ensemble pour contribuer à protéger la biodiversité et rehausser la qualité de vie de la population de la Nouvelle-Écosse. Je tiens à féliciter Conservation de la nature Canada pour cette grande réussite et à exprimer notre appréciation pour notre collaboration continue, alors que nous travaillons pour atteindre notre objectif fixé par la loi de protéger 20 % de nos terres et de nos eaux d’ici 2030. »
– L’honorable Timothy Halman, ministre de l’Environnement et du Changement climatique de la Nouvelle-Écosse

« L’île Brier est un endroit exceptionnel en Nouvelle-Écosse et agrandir l’aire protégée qui s’y trouve est une grande réussite pour la protection des populations de la benoîte de Peck, une espèce en voie de disparition. La réserve naturelle Brier Island est importante pour une faune aviaire extraordinaire, pour les espèces marines qui vivent au large et comme endroit où les gens peuvent venir se connecter à la nature. Ce lieu véritablement inoubliable sera protégé à jamais. » 
– Jaimee Dupont Morozoff, directrice des programmes de CNC en Nouvelle-Écosse

Faits saillants

  • La benoîte de Peck est une plante vivace qui atteint 20 à 50 centimètres de haut, dont la tige est rougeâtre et les pétales jaune soleil. Rare à l’échelle mondiale, on ne la trouve qu’à deux endroits : sur l’île Brier et un à site adjacent sur l’isthme de Digby, ainsi que dans les montagnes Blanches du New Hampshire, aux États-Unis. En Nouvelle-Écosse, elle est un élément essentiel des écosystèmes de tourbières et peut être indicatrice de leur santé globale.
  • Reconnue comme l’une des zones les plus importantes pour les oiseaux dans les Maritimes, l’île Brier constitue une destination de choix pour plus de 300 espèces aviaires, dont le faucon pèlerin, désigné en péril.
  • L’île, qui fait partie de la voie migratoire de l’Atlantique, reçoit chaque année la visite de plus de 100 000 oiseaux. L’île et les eaux environnantes comptent parmi les plus importants sites pour le phalarope à bec large et le phalarope à bec étroit en Amérique du Nord, qui s’y rendent depuis l’Arctique.
  • Au nombre des espèces aquatiques en péril que l’on peut observer autour de l’île, on compte la baleine noire de l’Atlantique Nord (en voie de disparition) et le rorqual commun (préoccupant), tous deux inscrits en vertu de la Loi sur les espèces en péril du Canada. Les eaux environnantes font également partie d’une aire marine nationale de conservation proposée relevant du système d’aires protégées de Parcs Canada, qui s’étend au large sur 15 kilomètres.

À propos

Conservation de la nature Canada (CNC) est la force rassembleuse au pays pour la sauvegarde de la nature. Par la conservation permanente de vastes territoires, nous apportons des solutions à la double crise du déclin rapide de la biodiversité et des changements climatiques. Partenaire de confiance, CNC œuvre aux côtés de particuliers, de collectivités, d’entreprises et de gouvernements afin de protéger et veiller sur nos aires naturelles les plus importantes. Depuis 1962, CNC a mobilisé la population canadienne pour conserver et restaurer plus de 15 millions d’hectares, dont 35 970 dans les provinces de l’Atlantique.

En Nouvelle-Écosse, le financement du Défi de l’objectif 1 du gouvernement du Canada passe par le ministère provincial de l’Environnement et du Changement climatique qui le répartit entre les organismes de conservation et d’autres partenaires afin de protéger des aires naturelles dans la province. Les partenaires sont Conservation de la nature Canada, le Nova Scotia Nature Trust, Canards Illimités Canada, l’Unama'ki Institute of Natural Resources, The Confederacy of Mainland Mi'kmaq, Sespite'tmnej Kmitkinu Conservancy, la Eskasoni Fish and Wildlife Commission, la Ville d’Amherst et la Municipalité du comté de Cumberland. La Province peut aussi utiliser ces fonds fédéraux pour ses travaux de protection des terres.

Le Nova Scotia Crown Share Land Legacy Trust est un fonds créé par la Province de la Nouvelle-Écosse pour appuyer les efforts de fiducies foncières privées, comme Conservation de la nature Canada, afin de protéger des sites d’importance écologique sur des terres privées. Le fonds est administré indépendamment du gouvernement par trois fiduciaires indépendants.

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Pour en savoir plus sur le travail de CNC en Nouvelle-Écosse et sur comment y contribuer : conservationdelanature.ca/nouvelle-ecosse

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Andrew Herygers
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