Pleins feux sur nos bénévoles : Deborah Powell
Deborah Powell (Photo deTony Fouhse)
À Conservation de la nature Canada (CNC), l'été est synonyme de retrouvailles. Dès le début de la saison, nos formidables bénévoles se joignent à nous pour réaliser d'importants travaux de conservation. Nous avons décidé d'inviter certains d'entre eux à partager leurs histoires. Deborah Powell, une bénévole de la région de la vallée de l'Outaouais, nous parle ici de son expérience.
Par Deborah Powell, bénévole auprès de CNC et résidente de Pontiac
Je me considère chanceuse de vivre dans le Pontiac, situé à l’extrémité ouest de la région de l’Outaouais, au Québec. Sans être un haut lieu touristique, la partie de ce comté située en bordure de la rivière des Outaouais est très prisée pour sa riche biodiversité.
CNC a déjà fait l’acquisition de terres ici, et continue de le faire, notamment dans le Grand marais de Bristol, à quelques kilomètres à l’est de chez moi, et dans la municipalité de Clarendon, à une dizaine de kilomètres à l’ouest. Habiter à proximité de ces lieux a facilité ma participation aux activités d’intendance qui s’y sont déroulées ces dernières années. Qu’il s’agisse de l’écoute de chants d’oiseaux à l’aube ou au crépuscule, d’une collecte de déchets, du recensement de serpents ou du comptage de plantes rares, les activités offertes par CNC sont très enrichissantes. De plus, elles permettent d’apprendre en compagnie de personnes avec qui je partage plusieurs intérêts.
Pigiste pour l’un des journaux locaux, j’ai longtemps rédigé un article annuel intitulé Slow Down for Turtles (« Ralentissez pour les tortues »), dans lequel j’étais très heureuse de promouvoir la plateforme carapace.ca. En signalant leurs observations de tortues sur ce site web, les citoyens permettent d’identifier les routes à haut taux de mortalité pour ces reptiles.
Habituée de cette campagne, j’ai presque toujours à portée de main des autocollants du Projet Carapace, que je distribue dès que je prends part à une discussion sur le sujet des tortues! Les entreprises locales sont ravies de les mettre dans leurs vitrines.
Je considère mon engagement envers CNC et le travail de conservation dans son ensemble comme une façon de redonner, même un tout petit peu, au monde naturel qui nous soutient tous, et ce, que nous en soyons conscients ou non!