Montréal

Réserve naturelle de la Forêt-de-Senneville (ouest de l’île de Montréal)

Une forêt centenaire à quelques kilomètres du centre-ville de Montréal (SENTIER)

Réserve naturelle de la Forêt-de-Senneville, Québec (Photo de CNC)

Dans la municipalité de Senneville, à l'extrémité ouest de l’île de Montréal, découvrez une forêt centenaire exceptionnelle composée d’érables à sucre, de hêtres à grandes feuilles et de pruches du Canada. Sur un sentier d’environ 1 km, vous pourrez observer une faune et une flore remarquables liées à la présence de boisés matures. Ces derniers offrent des conditions propices à la nidification de la buse à épaulettes, une espèce de rapace au statut précaire. Profitez de votre visite pour faire une halte à l’Arboretum Morgan de l’Université McGill, adjacent à la forêt. Le site est ouvert toute l’année pour la pratique de la randonnée pédestre, ainsi que l’hiver pour le ski de fond et la raquette.

La réserve naturelle n’est accessible que par l’Arboretum Morgan, des droits d’entrée sont donc exigés pour y accéder.

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Pour vous y rendre :

Lutte contre le nerprun à la Réserve naturelle de la Forêt-de-Senneville

Conservation de la Nature Canada (CNC) mène un projet ambitieux de restauration d’habitats dans l’ouest de Montréal en s’attaquant au nerprun.

Cette plante envahissante, originaire d’Europe et d’Asie, a été introduite en Amérique du Nord en tant comme arbuste ornemental. Depuis, il se propage rapidement et colonise divers milieux, notamment les forêts, les lisières et les prairies.

Le nerprun est problématique, car il forme des peuplements denses qui étouffent la végétation indigène, ce qui réduit la biodiversité locale. De plus, il libère des substances chimiques qui inhibent la croissance d’autres végétaux, ce qui lui donne un avantage compétitif. Il altère également les sols et modifie les écosystèmes, rendant sa gestion primordiale pour la conservation des milieux naturels.

Plants de nerprun coupés (Photo de CNC)

Couper…

Ce projet de contrôle se déroule à trois endroits dans la ville de Senneville : la Réserve naturelle de la Forêt-de-Senneville, l’Arboretum Morgan, ainsi que le terrain d’un propriétaire voisin.

L’approche adoptée est collaborative : il est essentiel de contrôler la présence de nerprun non seulement sur les sites protégés, mais aussi sur les terres voisines pour éviter la propagation de la plante. Au cours des 3 dernières années, 10 hectares de nerprun ont été contrôlés aux endroits mentionnés grâce à une méthode de coupe de souches combinée à la pose d’une bâche pour prévenir la repousse.

Bâches pour le contrôle du nerprun (Photo de CNC)

…et replanter!

Pour restaurer les zones affectées, des espèces indigènes représentatives de la forêt locale, comme le chêne rouge et l’érable rouge, ont été plantées. Elles ont été choisies pour leur croissance rapide qui permettra de concurrencer efficacement le nerprun.

Faîtes votre part

Il est crucial d’être vigilant lors de l’achat de plantes, car certaines espèces exotiques envahissantes sont vendues dans les commerces et peuvent compromettre les efforts de restauration.

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