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Une passion de longue date pour la nature

Janice Wattis, avocate à la retraite, retrace son parcours des Prairies manitobaines jusqu’à son élection au Conseil d’administration de CNC

C’est lorsqu’elle a été présentée à l’épouse d’un ancien professeur de droit que Janice Wattis a appris l’existence de Conservation de la nature Canada. Plus tard, c’est l’équipe de CNC et la possibilité de contribuer à des projets concrets qui l’ont incitée à s’impliquer auprès de l'organisation. Le Cercle des ambassadrices et ambassadeurs s’est entretenu avec la présidente du Conseil d’administration de CNC pour en savoir plus sur le lien qu’elle entretient avec la nature et la façon dont elle a aidé l’organisme à accélérer le rythme de la conservation au cours de son mandat de deux ans.

Cercle des ambassadrices et ambassadeurs (Le Cercle) : Janice, d’où vient votre passion pour la nature?

Janice Wattis (JW) : Je suis née et j’ai grandi à Winnipeg, au Manitoba, à deux pas d’une réserve de prairies à herbes hautes et d’un parc naturel. Enfant, j’étais très attirée par la nature. J’aimais y passer mes journées avec ma sœur, notre chien et les enfants du voisinage. Ces années au grand air et les étés passés au chalet familial sur les rives du lac Winnipeg m’ont inculqué un grand amour pour le monde naturel.  

Le Cercle : Comment avez-vous cultivé cette passion à l’âge adulte? 

JW : J’ai étudié la géographie physique et les sciences de la Terre à l’Université de Winnipeg, tout en travaillant comme interprète de parc et naturaliste. Après qu’un de mes professeurs m’ait conseillé de réfléchir à l’option de pratiquer le droit de l’environnement, j’ai entamé des études de droit à l’Université de Victoria, en Colombie-Britannique. Cela m’a permis de mener une carrière diversifiée. J’ai d’abord travaillé en cabinet privé, puis en tant que juriste d’entreprise, occupant des fonctions de plus en plus importantes au sein d’une société internationale d’ingénierie. J’ai pris ma retraite en 2022, et mon mari Paul et moi avons déménagé sur l’île de Vancouver. Nous nous sentons extrêmement privilégiés de vivre dans un endroit aussi magnifique. 

Le Cercle : Comment avez-vous entendu parler de CNC pour la première fois? 

JW : C’est une histoire amusante. Il y a plusieurs années, mon ancien professeur de droit de l’environnement à l’Université de Victoria m’a présenté sa femme, qui venait de joindre l’équipe de CNC à titre de vice-présidente en Colombie-Britannique. Quelques années plus tard, quand j’ai de nouveau senti l’appel de m’impliquer en conservation, j’ai communiqué avec elle pour lui faire savoir que j’étais intéressée à faire du bénévolat au sein du conseil d’administration. C’est ainsi qu’en 2015 je me suis jointe au conseil de CNC dans cette province. 

Le Cercle : Vous y avez siégé de nombreuses années, notamment en tant que présidente, puis, vous avez intégré le Conseil d’administration national en 2019. En 2021, vous avez été élue vice-présidente et maintenant, vous êtes présidente. Qu’est-ce qui motive votre implication soutenue au sein de CNC?

JW : J’adore travailler avec un groupe de personnes enthousiastes et engagées de partout au Canada. De plus, CNC traverse actuellement une période passionnante de son histoire. Il dispose d’un plan stratégique ambitieux et accélère son travail, tout en assurant sa place parmi les chefs de file mondiaux de la conservation. J’apprécie aussi la possibilité d’interagir avec les spécialistes de l’organisme dans des endroits comme le ranch McIntyre [Alberta], la réserve Kenauk [Québec] et l’aire de conservation Sage and Sparrow [C.-B.]. J’en repars toujours inspirée, pleine d’enthousiasme et ravie de constater les résultats importants obtenus. C’est si gratifiant de voir nos projets se concrétiser sur le terrain!

Le Cercle : Selon vous, quelles sont les principales priorités du Conseil d’administration à l’heure actuelle? 

JW : Nous devons nous assurer de continuer à fournir à l’équipe de CNC la supervision et le soutien dont elle a besoin pour atteindre ses objectifs de protection de la nature face aux changements climatiques, à la perte de biodiversité, à la perte et à la fragmentation des habitats, et aux pratiques non durables d’utilisation des terres. CNC peut optimiser son impact en adoptant des approches innovantes et en continuant à accroître sa communauté de donateurs, donatrices et partenaires. Le travail de conservation est un effort collectif, et je suis très fière de participer à la mission d’un organisme qui appuie également la conservation menée par les Autochtones.

Le Cercle : De quelle façon les membres du Cercle des ambassadrices et ambassadeurs peuvent-ils continuer à contribuer? 

JW : Le Cercle des ambassadrices et ambassadeurs de CNC compte plus de 350 ex-membres du Conseil d’administration et de comités, qui continuent à jouer un rôle clé au sein de l’organisme. Plusieurs d’entre vous font des dons. Vous communiquez également vos connaissances et votre expertise et favorisez l’établissement de liens importants avec les entreprises et le gouvernement, tout en accroissant la visibilité de CNC et en améliorant son image de marque. Je suis très reconnaissante de votre engagement et suis enchantée à l’idée de travailler avec vous dans les années à venir. 

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