10 faits intéressants sur le castor
Castor (Photo de Makedocreative/Wikimedia Commons)
Par Adam Hunter, responsable de la rédaction à CNC
Lancée en 2009 par l’organisme à but non lucratif Beavers: Wetlands & Wildlife (BWW), la journée internationale du castor (International Beaver Day) souligne l’apport de ce rongeur à l’environnement et son important rôle de sculpteur de paysages.
Les barrages construits par les castors peuvent créer des milieux humides ou les restaurer. Ces écosystèmes protègent et filtrent l’eau que nous buvons, offrent des habitats à d’autres espèces, emmagasinent les eaux des inondations (réduisant les dommages aux propriétés) et maintiennent l’écoulement des eaux de surface en période de sécheresse.
Autrefois en voie de disparition dans la majeure partie de son aire de répartition, le castor a fait un remarquable retour au cours des 100 dernières années. Au Canada, les rivières, ruisseaux et lacs sont ses habitats de prédilection. On peut même l’apercevoir dans les ruisseaux et rivières de plusieurs grandes villes canadiennes.
Castor transportant une branche de saule (Photo de Steve Hillebrand, avec l'aimable autorisation du USFWS)
BWW a désigné le 7 avril journée internationale du castor en l’honneur de Dorothy Richards, surnommée la « femme castor », dont l’anniversaire était ce jour. Mme Richards, décédée en 1985, a étudié ces rongeurs pendant 50 ans, a hébergé consécutivement deux familles de castors dans une annexe de sa maison et a écrit un livre intitulé Beaversprite: My Years Building an Animal Sanctuary, dans lequel elle raconte ses efforts pour créer un refuge faunique.
Pour souligner cette journée, voici 10 faits intéressants sur cet emblématique et infatigable rongeur.
- Il construit sa hutte, dont les entrées se trouvent sous l’eau, dans des étangs, en bordure de rivières et dans les baies peu profondes de lacs.
- À la nage, il se propulse à l’aide de ses pattes palmées et se sert de sa queue plate comme gouvernail.
- Il est l’un des seuls mammifères capables de transformer des paysages de façon durable.
- Pour imperméabiliser son pelage, il l’enduit d’une huile sécrétée par une glande située près de la base de sa queue, à l’aide d’une griffe d’orteil fendue qui lui sert de peigne.
- Il demeure actif tout au long de l’hiver et peut nager et chercher de la nourriture sous la glace.
- Ses colonies se composent de deux parents, de leurs petits de la dernière portée et des jeunes nés le printemps précédent, cohabitant tous dans la même hutte.
- Il peut nager jusqu’à 8 km/h.
- Il est herbivore. Son alimentation se compose principalement d’écorce et de cambium, la fine couche de cellules qui se trouve en dessous de l’écorce des arbres.
- Ses incisives continuent de pousser toute sa vie durant.
- Il est principalement actif la nuit.