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Voici la future génération de héros et d’héroïnes de la conservation de CNC

Kyla Cassandra Cortez (Photo reproduite avec sa permission)

Kyla Cassandra Cortez (Photo reproduite avec sa permission)

Par Kyla Cassandra Cortez, stagiaire, Communications et culture internes

Les stagiaires qui se joignent à Conservation de la nature Canada (CNC) sont tous et toutes passionné(e)s par la nature. Sur le terrain ou au bureau, aider la nature à prospérer est un objectif qui leur tient à cœur.

Depuis deux étés consécutifs, c’est un honneur pour moi, en tant que stagiaire en Communications et culture internes, de continuer à mettre en lumière les futurs héros et futures héroïnes de la conservation qui travaillent à travers le pays. Dans cet article et dans la récente série de profils de stagiaires pour la période estivale publiée sur le blogue Land Lines de CNC (en anglais), vous découvrirez leur passion pour la conservation et la façon dont leur travail inspirant contribue à la création de paysages résilients partout au pays.

Ty Fischer, technicien en conservation résidant à Belleville, en Ontario, suit de près le travail de CNC depuis qu’il a obtenu son diplôme en sciences de l’environnement à l’Université de Guelph.

«J’ai souvent entendu parler de CNC et de l’important travail qu’il accomplit, dit Ty. Comme il s’agit de l’un des plus grands et des plus anciens organismes voués à la conservation, il a toujours fait partie de mon quotidien.»

Tout comme Ty, Jen Arbeider, technicienne en conservation pour l’équipe du centre-ouest de l’Ontario, a entendu parler de CNC et de son travail dans le cadre de son programme d’études en gestion de la pêche et de la faune au Collège Fleming. En faisant des recherches sur divers organismes environnementaux, elle a constaté que les objectifs principaux de CNC allaient de pair avec sa passion pour la protection de l’environnement et le travail d’intendance.

«Je suis fière de travailler à CNC, et je suis tout aussi fière du travail que j’accomplis au profit de l’environnement», confie-t-elle.

Lors de notre entretien, Lucy Martin-Johnson, une technicienne en conservation vivant à Peterborough, en Ontario, m’a raconté que c’est au cours d’une agréable randonnée dans la réserve naturelle Hazel Bird de CNC, qu’elle a découvert qu’il y avait des prairies dans cette région.

«Avant, mon travail était surtout axé sur les lacs, mais je voulais en savoir plus sur les prairies. J’ai cherché sur Internet pour acquérir de l’expérience de travail dans cet habitat, et CNC avait justement affiché une offre d’emploi dans ce domaine», dit-elle.

Comme c’est le cas pour l’ensemble des stagiaires de CNC, Ty, Jen et Lucy ont acquis beaucoup de connaissances et d’expériences inestimables au cours de leur stage. En partageant leurs expériences sur le blogue de CNC ou en prenant des photos illustrant leur travail, ces stagiaires laissent une empreinte numérique qui témoigne de leur passion pour la protection de la nature.

Jen m’a confié qu’elle avait beaucoup appris, plus particulièrement dans le domaine de l’identification d’espèces, de l’organisation d’activités bénévoles et de l’intendance. «J’ai acquis une multitude de compétences et de connaissances pratiques dans le domaine de la conservation de l’environnement, et c’est pour cette raison que je suis ravie de revenir travailler auprès de CNC pour deux contrats consécutifs. J’ai aussi appris à construire un déflecteur. J’ai l’occasion de mettre en pratique ce que j’ai appris à l’université en identification d’espèces, et plus encore, et ce, dans le vrai monde, par des tâches pratiques.»

De son côté, Lucy en a appris davantage sur les habitats de prairies à herbes hautes et de savanes, sur la manière dont les gens gèrent ces territoires et sur les techniques de gestion qui y sont associées, comme les brûlages dirigés.

«J’ai aussi pu approfondir mes connaissances sur la propagation des végétaux, qui consiste à collecter les graines de toutes les plantes rares qui se trouvent sur les sites où nous travaillons. Je les fais pousser dans des pots dans mon arrière-cour et je les ramène ensuite sur les sites pour les planter», dit-elle.

Lors de mon entretien avec Ty, il m’a confié avoir appris tellement de choses pendant son stage à CNC qu’il était difficile pour lui de tout retenir. Les relevés d’espèces, comme celles qui sont envahissantes et menacées, la gestion des terres de CNC et les réglementations relatives à l’usage de produits chimiques pour lutter contre les végétaux envahissants sont les trois choses que j’ai apprises et que j’ai trouvées les plus utiles dans le cadre de mon stage.»

Quand je leur ai demandé s’ils avaient des conseils à donner aux futurs stagiaires de CNC, chacun m’a fait part d’un point de vue pertinent.

«Avant toute chose, il faut s’impliquer en faisant du bénévolat, affirme Lucy. Même si vous ne participez qu’à une seule activité, comme un relevé de papillons, cette expérience vous permettra de vous faire connaître. Aussi, n’oubliez pas de rester vous-même pendant le processus d’embauche.»

Selon Ty, il est normal de se sentir dépassé par le nombre d’opportunités qu’offre le domaine de la conservation de la nature. «Faire un stage à CNC, c’est une occasion d’essayer beaucoup de choses différentes dans le domaine de la conservation des terres, et ce, tout en ayant la chance de travailler auprès d’un leader national dans le domaine.»

Jen quant à elle, insiste sur la nécessité de s’impliquer davantage au sein de l’organisation, en demandant par exemple à votre superviseur(e) de vous confier des tâches exigeant plus de leadership ou en organisant des activités bénévoles pour les personnes dont le niveau de compétences sociales est différent. «N’ayez pas peur de sortir de votre zone de confort! Ce stage est une occasion rêvée de découvrir et de développer ses compétences personnelles, tout en approfondissant sa passion pour la conservation.

Ces trois stagiaires, dont la passion pour le monde naturel et sa restauration est indéniable, sont un exemple concret du potentiel que revêt la future génération de héros et d’héroïnes de la conservation. Leur travail contribuera à maintenir et à protéger des habitats d’un océan à l’autre et à l’autre, et permettra aux espèces qui en dépendent de prospérer.

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