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Zachary Moore (Photo reproduite avec l'aimable autorisation de Zachary Moore)

Zachary Moore (Photo reproduite avec l'aimable autorisation de Zachary Moore)

Zachary Moore

Étudiant à la maîtrise en gestion des ressources naturelles, Université du Manitoba (2020–2024)

Zachary Moore, boursier du programme de recherches en science de la conservation de la famille Weston à Conservation de la nature Canada (CNC), vous dira que la théorie de la conservation n’a pour lui rien de bien emballant.

Dans le cadre de ses études à l’université de Toronto, Zachary s’est spécialisé en biologie évolutive et en écologie, et a rédigé deux dissertations indépendantes portant sur les populations théoriques et l’écologie communautaire.

Cette étude comprenait l’utilisation de communautés d’invertébrés pour tester comment les différentes perturbations humaines et environnementales pouvaient affecter la dynamique de différents systèmes.

« Je trouvais que c’était une étude intéressante et j’aimais beaucoup l’aspect modélisation des choses, mais j’ai trouvé que nos questions étaient beaucoup trop théoriques à mon goût. Elles ne pouvaient pas vraiment être mises en application de manière immédiate, » dit-il.

Afin de satisfaire son besoin pour les applications concrètes, Zachary a passé l’année suivante à travailler dans des laboratoires. Il a ensuite fréquenté le Niagara College pour obtenir un certificat d’études supérieures en restauration des écosystèmes.

« J’ai pu obtenir une vision plus concrète de ce qui se fait sur le terrain et, à la lumière de cette expérience, j’ai postulé pour un emploi à CNC dans l’Ouest, ici en Alberta. Finalement, j’ai eu la chance d’être sélectionné pour faire un stage à CNC. »

Au terme de son stage, Zachary a continué de travailler en collaboration avec CNC, en prenant en charge davantage de projets axés sur les données et en élargissant ses connaissances et son expérience en faisant le travail de conservation pratique qu’il aime faire.

« Quand j’ai entendu parler du programme de bourses, je me suis dit que c’était vraiment fait pour moi : il s’agit de recherches sur l’écologie des populations d’oiseaux, un groupe d’espèces avec lequel je n’ai pas encore travaillé et en plus cela me permet de continuer à travailler avec CNC », dit Zachary.

« J’ai réalisé que le programme correspondait vraiment à mes intérêts, car il n’était pas seulement axé sur la recherche, mais aussi sur l’étude d’autres aspects relatifs aux sciences de l’environnement. J’aime l’idée de pouvoir diversifier mes horizons au lieu de me concentrer uniquement sur la recherche universitaire. »

Zachary étudiera les communautés d’oiseaux chanteurs des prairies en réponse aux différents régimes de pâturage mis en œuvre sur les propriétés de CNC.

« Je travaille dans la région du parc Waterton en Alberta, où se trouve l’une des plus fortes concentrations de variétés de propriétés de CNC et l’une des plus fortes concentrations de baux de pâturages, ce qui fait en sorte que nous collaborons avec un grand nombre d’éleveurs qui ont recours à des pratiques très diversifiées sur nos terres », dit-il.

« L’idée est d’utiliser les communautés d’oiseaux comme un indicateur de l’impact que les différents régimes de pâturage ont sur le paysage, de sorte que nous pourrions utiliser ces informations pour orienter les mesures de gestion à venir. »

Cette recherche aidera CNC et les éleveurs à développer une stratégie de pâturage qui pourrait profiter aux espèces d’oiseaux menacées. Les populations d’oiseaux de prairie ont connu un déclin plus prononcé, géographiquement plus étendu et plus constant que toute autre catégorie d’espèces nord-américaines.

« Les prairies sont à elles seules l’un des écosystèmes les plus menacés, voire le plus menacé au monde, affirme Zachary. Comme les oiseaux chanteurs des prairies font partie des groupes d’oiseaux dont le déclin est le plus rapide, la menace est double. »

En modifiant son propre habitat, Zachary espère que son nouvel environnement et son expérience en tant que boursier lui ouvriront des portes et lui permettront de se faire une idée de la manière dont nous protégeons les terres pour les espèces au Canada.

« Ça a été une courbe d’apprentissage pour moi. Ayant grandi et toujours vécu à Toronto, je vis maintenant dans le sud-ouest de l’Alberta. C’est une culture complètement différente et c’est vraiment intéressant de voir comment ces deux choses peuvent se combiner, explique Zachary Moore. Je suis heureux de me retrouver à la tête d’un programme scientifique de CNC comme celui-ci. »

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