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Amy Wiedenfeld

Étudiante au doctorat à l’Université Lethbridge (depuis 2022)

Amy Wiedenfeld, titulaire d’une bourse en science de la conservation de la famille Weston à Conservation de la nature Canada (CNC), est ravie d’entreprendre une étude pluriannuelle sur la dynamique des populations d’espèces végétales en péril au Canada. Elle trouve les plantes cool et veut dissiper l’idée erronée qu’elles ne sont pas dignes d’intérêt.

Amy a toujours manifesté un amour inné des plantes. Au cours de son baccalauréat en biologie, cette passion s’est confirmée lors d’un cours sur le règne végétal qui l’a amenée à consacrer les années suivantes à l’étude des plantes.

« J’ai fait ma maîtrise à l’Université d’État de l’Arizona et étudié les effets des pluies et des nématodes (de petits vers qui mangent les racines des plantes) sur la croissance saisonnière de la végétation dans le désert du sud-ouest des États-Unis, dit Amy. Après avoir travaillé pendant une courte période comme technicienne de terrain au National Ecological Observatory Network, où je passais beaucoup de temps à observer et à déterminer le temps de floraison et les espèces de végétaux, j’ai développé un vif intérêt pour l’identification des plantes et plus particulièrement pour les moyens de différencier des espèces très semblables. »

Les quelques années qui ont suivi ont conduit Amy sur une autre voie – celle de la science des sols. À l’Université de la Floride, elle a travaillé comme responsable de laboratoire au Soil Landscape Ecology Lab, qui étudie comment les changements environnementaux affectent les nutriments et la biomasse présents dans les sols. Cela lui a rappelé à quel point elle s’ennuyait de côtoyer de près le monde des végétaux, et c’est pourquoi elle est aussi enthousiaste de revenir à ses premières amours en se plongeant dans l’étude des plantes avec le Programme de bourses de recherche en science de la conservation de la famille Weston.

« Je viens de m’installer en Alberta depuis la Floride et je commence à modéliser des populations de plantes rares pour voir à quoi ressemblent leurs habitats et ce qui constitue un bon milieu pour elles », dit-elle.

Ses recherches porteront sur des espèces trouvées dans les forêts de feuillus tempérées du sud de l’Ontario, mais l’emplacement exact des travaux dépendra des espèces sélectionnées.

Amy espère que ces recherches nous aideront à en savoir plus sur les espèces et leurs besoins en matière d’habitat. « J’aimerais être en mesure de mieux quantifier les populations d’espèces rares pour que nous disposions de données utiles au travail de conservation », dit-elle.

Le programme de bourses offre des occasions de continuer de travailler dans le milieu universitaire, après le doctorat. Pour Amy, conserver la nature est un grand facteur de motivation. Par le passé, il n’y avait que peu de liens entre ses études et l’impact des changements climatiques sur la végétation. Mais les changements climatiques sont une réalité et il est important de comprendre comment ils affectent les écosystèmes.

« Dorénavant, je réfléchis davantage aux plantes dans une perspective de conservation. Les projets que le programme soutient, c’est-à-dire le mien et celui d’une autre personne, pourraient guider des travaux de conservation d’espèces rares, car nous étudions des écosystèmes semblables. Mon projet pourrait orienter des stratégies de conservation et fournir des renseignements sur les endroits où les espèces étudiées prospèrent et sur les conditions qu’elles affectionnent. »

Amy se réjouit du travail qui l’attend sur le terrain au cours des deux prochaines années et qui sera à la fois ardu et très amusant. Plus que tout, elle est heureuse de travailler de nouveau avec les plantes à titre de boursière auprès de CNC.

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