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Justin Kreller (Photo de Guillaume Simoneau)

Justin Kreller (Photo de Guillaume Simoneau)

Justin Kreller

Étudiant à la maîtrise, Université Carleton (2023 à ce jour)

En septembre 2023, Justin Kreller s'est joint au programme de bourses de recherche en science de la conservation de la famille Weston à Conservation de la nature Canada (CNC) en tant qu’étudiant à la maîtrise. Doté d’une formation en sciences appliquées et en technologies de la conservation, il espère faire bénéficier CNC de ses précieuses connaissances en matière de conservation des écosystèmes, notamment sur la propagation d’espèces végétales envahissantes.

Bien qu’il ait grandi dans la ville d’Ottawa, en Ontario, Justin s’est toujours senti plus à sa place dans la nature.

« Plusieurs de mes souvenirs les plus lointains et les plus précieux sont liés au temps passé dans notre chalet familial, dit-il. J’attrapais des têtards parmi des nénuphars visqueux, cueillais des framboises sur le bord de la route et faisais griller des guimauves sur le feu. Je me souviens aussi d’avoir trouvé ma première plume d’oiseau, celle d’un geai bleu, et de me découvrir une passion pour les oiseaux à un très jeune âge. Très vite, j’ai reçu mon premier guide d’identification et des jumelles pour poursuivre mon exploration du monde naturel. »

Justin a chéri ces souvenirs tout au long de ses études secondaires, où il excellait en mathématiques et en sciences. C’est ce qui l’a amené à étudier le génie mécanique biomédical à l’Université d’Ottawa, qui lui semblait être le champ d’étude idéal pour combiner ses intérêts académiques et sa passion pour la résolution de problèmes.

« Fondamentalement, l’ingénierie est une science appliquée. Autrement dit, les ingénieur(e)s utilisent des concepts scientifiques pour résoudre des problèmes du monde réel, explique Justin. Cet aspect pratique me plaisait beaucoup et c’est ce qui m’a amené à vouloir mettre mes compétences en pensée critique au service de l’environnement. Après tout, les ingénieur(e)s règlent des problèmes, et la nature en rencontre aujourd’hui une multitude. »

Justin Kreller lors d'un relevé d'oiseaux, Île Atik, Rivière Winisk, Ont. (Photo reproduite avec sa permission)

Justin Kreller lors d'un relevé d'oiseaux, Île Atik, Rivière Winisk, Ont. (Photo reproduite avec sa permission)

À cette fin, Justin s’est inscrit au programme d’études pour devenir technicien en conservation de la pêche et de la faune au Sault College, à Sault Ste. Marie. Cela lui a permis d’explorer et d’apprécier le monde naturel qui l’entoure sous un nouvel angle, notamment en tant qu’étudiant en biologie dans la Ceinture de verdure d’Ottawa et technicien de la faune pour l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario.

« Tout ce travail sur le terrain a ravivé ma passion pour le plein air, et m’a aussi permis de découvrir les nombreuses façons dont les activités humaines ont affecté négativement les paysages, dit-il. Même si je vois de la beauté partout, je suis sans cesse témoin de la détresse des écosystèmes, dont les habitats sont fragmentés ou dégradés par des espèces non indigènes et envahissantes. Je pense que nous avons la responsabilité collective de trouver des solutions aux problèmes que nous avons créés. C’est précisément ce qui m’a incité à effectuer des recherches auprès de Conservation de la nature Canada. »

« En fait, les espèces végétales non indigènes envahissent et perturbent d’innombrables écosystèmes indigènes, ce qui se répercute sur l’ensemble de la société et de l’économie. Ces impacts négatifs s’aggravent avec le temps et s’accélèrent davantage à cause des changements climatiques, de la perte d’habitat et d’autres menaces. Même si cela peut paraître assez décourageant, nous savons que plus nous agirons rapidement, moins les conséquences seront importantes. C’est précisément dans ce contexte que mes recherches entrent en jeu. »

De manière plus spécifique, Justin utilise ses compétences en informatique pour générer des simulations permettant de prédire la propagation des espèces végétales les plus envahissantes au Canada, comme le roseau commun et  l’alliaire officinale, et les conséquences qui y sont liées.Les modèles informatiques sont des outils particulièrement utiles pour comprendre des problèmes complexes en relativement peu de temps. Les recherches de Justin aideront CNC à assurer la gestion de végétaux envahissants et à contribuer à la création de paysages naturels plus résilients partout au pays.

« Je tiens absolument à ce que mes recherches soient utiles et contribuent à changer les choses dans le monde, affirme-t-il. Faire équipe avec CNC me permettra d’en apprendre davantage sur les défis et les solutions en matière de conservation, et ce, directement auprès de personnes qui travaillent sur le terrain. Cela guidera le processus scientifique de mon projet pour que les résultats de mes recherches de maîtrise soient encore plus utiles. »

Justin est soutenu par une équipe de supervision hautement qualifiée composée d’Emma Hudgins (Université de Melbourne, en Australie), Joseph Bennett et Lenore Fahrig (Université Carleton, en Ontario), et Richard Schuster (CNC et Université Carleton).

Dans ses temps libres, Justin aime observer les oiseaux, faire du camping, lire, écouter de la musique et se balader avec Atlas, son adorable berger allemand.

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