Thon rouge de l'Atlantique (Photo de Tom Pucher/iNaturalist)
Thon rouge de l’Atlantique
Contrairement à la majorité des espèces de poissons, le thon rouge de l’Atlantique a le sang chaud.
À quoi ressemble cette espèce?
Ce grand poisson des mers, dont le nom fait allusion à la couleur de sa chair, est généralement bleu foncé, avec des flancs plus pâles et un ventre gris clair. De forme fuselée, il possède deux grandes nageoires dorsales. L'adulte peut mesurer plus de 3 mètres de long et peser plus de 700 kilogrammes.
Où vit cette espèce?
Le thon rouge de l’Atlantique est considéré comme un grand migrateur, ce qui signifie qu’il parcourt fréquemment de grandes distances et, par conséquent, que son aire de répartition est très vaste. Ce comportement démontre qu’il peut tolérer un vaste éventail de conditions de l’eau, notamment la turbidité (eau trouble, polluée) et les températures changeantes.
En été, on trouve ce poisson dans les eaux du Canada atlantique. En hiver, il se déplace vers le Sud, dans le golfe du Mexique, pour se reproduire (frayer). Cependant, de nouvelles données provenant de poissons marqués indiquent qu’ils migrent également d’ouest en est, soit du Canada vers la mer Méditerranée.
De quoi se nourrit cette espèce?
Le thon rouge juvénile est un mangeur opportuniste qui mange tout ce qu’il trouve sur son chemin, y compris des crustacés, des poissons et des céphalopodes (type de mollusque). L’adulte se nourrit de harengs, d’anchois, de maquereaux et d’autres thons rouges.
Cette espèce au métabolisme élevé doit consommer de grandes quantités de proies pour subvenir à ses besoins énergétiques lors de ses longs périples migratoires.
Quel est le statut de conservation de cette espèce?
Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a inscrit le thon rouge de l’Atlantique sur la liste des espèces en voie de disparition. À l’échelle mondiale, cette espèce est également considérée comme en voie de disparition par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
En raison de sa vaste aire de répartition, cette espèce requiert un effort de coopération multinational pour gérer et reconstituer adéquatement sa population.