Aster du golfe Saint-Laurent, île Miscou, N.-B. (Photo de CNC)
Aster du golfe Saint-Laurent
À quoi ressemble cette espèce?
L’aster du golfe du Saint-Laurent est une plante annuelle charnue dotée de grappes de petites fleurs dont la couleur varie du blanc au rose. Sa tige atteint une longueur de 1 à 40 centimètres et peut être ramifiée ou non selon les conditions dans lesquelles elle pousse. Ses feuilles ont l’aspect d’une lance (lancéolé), mesurent entre 1,1 et 6,5 centimètres de longueur et entre 2 et 9,8 millimètres de largeur et ont les extrémités légèrement arrondies.
L’aster du golfe du Saint-Laurent produit des fruits secs, que l’on appelle akènes, dotés de touffes soyeuses qui facilitent la dispersion des graines par le vent. Cette plante est aussi autofertile, ce qui signifie qu’elle peut se reproduire indépendamment d’autres plantes.
Où vit cette espèce?
Il existe seulement 29 populations connues de cette espèce, dont l’aire de répartition se limite aux Îles de la Madeleine, au Québec, à l’Île-du-Prince-Édouard, et au Nouveau-Brunswick.
Cette espèce pousse sur des sols sableux et humides et on la trouve aussi dans des habitats côtiers : plages, dunes, lagunes et les zones sèches de marais salés.
Quel est le statut de conservation de cette espèce?
Selon l’évaluation du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), l’aster du golfe Saint-Laurent est une espèce menacée. Parmi les menaces qui pèsent sur celle-ci, on trouve les perturbations naturelles comme les marées hautes et les inondations qui risquent de l’ensevelir dans le sable. L’élévation du niveau de la mer et la fréquence accrue des tempêtes extrêmes occasionnée par les changements climatiques menacent également de nombreuses populations de cette espèce. De plus, le développement côtier peut aussi détruire leurs habitats.
Que fait CNC pour protéger l'habitat de cette espèce?
Conservation de la nature Canada assure la protection de terres sur l’île Miscou, notamment des plages de sable qui abritent l’aster du golfe Saint-Laurent. Aux Îles de la Madeleine, au Québec, CNC protège la Pointe-de-l’Est, où se trouve cette espèce.