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Sauvagine, Baie Verte, N.-B. (Photo par CNC)

Sauvagine, Baie Verte, N.-B. (Photo par CNC)

Réserve naturelle de Baie Verte

Dmitry Olkinitskiy, Activité bénévole pour la conservation, Baie Verte, N.-B. (Photo par NCC)

Dmitry Olkinitskiy, Activité bénévole pour la conservation, Baie Verte, N.-B. (Photo par NCC)

Cette propriété côtière est l’une des plus grandes aires non développées dans la partie sud du détroit de Northumberland, au Nouveau-Brunswick, ce qui en fait un site très important dont la protection est capitale.

En 2010, Conservation de la nature Canada (CNC) a amorcé son travail dans cette région en acquérant un site phare des Guides du Canada, en partie par don et en partie par achat. L’organisation en était propriétaire depuis 50 ans et y gérait un centre de séjour bien connu du nom de Camp Wegwamageek. Antérieurement, le territoire avait été défriché à des fins agricoles et de nombreux arbres avaient été coupés. De nos jours, plusieurs des arbres qui s’y trouvent encore arrivent à la fin de leur vie.

CNC a donc par la suite approché des propriétaires de terres privées et a fait l’achat de trois parcelles voisines afin d’augmenter la superficie de la réserve.

Baie Verte, un aperçu

  • Baie Verte est située près du village de Port Elgin, à 30 kilomètres au nord-est de Sackville.
  • Les vastes marais salés, les herbiers de zostères marines, les chenaux de marées et les forêts mixtes qui s’y trouvent en font un site privilégié pour de nombreuses espèces, comme l’ours noir et l’orignal.
  • En raison de son emplacement et de la diversité de ses habitats, la propriété de Baie Verte abrite plus de 200 espèces d’oiseaux tout au long de l’année.
  • S’il n’était pas protégé, ce site serait probablement morcelé et développé à des fins récréatives.

Rétablissement de la forêt acadienne

Conservation de la nature Canada a démarré son tout premier projet de rétablissement de la forêt acadienne.

Après des mois de planification, CNC a tenu une activité de Bénévoles pour la conservation à Baie Verte, en collaboration avec l’organisme Community Forests International. L’activité visait à sensibiliser les gens et les familles à l’importance de cette aire naturelle et à les informer des raisons qui justifiaient le choix de certaines essences dans le processus de reboisement.

Les bénévoles ont planté plus de 2 100 semis de feuillus et de résineux dans le cadre de cet événement. En réintroduisant dans cette aire diverses essences, CNC espère favoriser la résilience des arbres afin qu’ils puissent vivre pendant des centaines d’années.

« Ce projet s’étendra sur plusieurs années ; nous en surveillerons de près l’évolution afin de cerner les composantes qui fonctionnent bien et les stratégies à modifier », précise Laurel Bernard, directrice de l’intendance à Conservation de la nature Canada pour la région de l’Atlantique.

Tout sur la forêt acadienne

La forêt acadienne est apparue il y a plus de 10 000 ans, lorsque les glaciers ont amorcé leur retrait vers le nord, après la dernière glaciation. La forêt du Nouveau-Brunswick est un lieu de rencontre entre la forêt boréale du nord et la forêt de feuillus du sud, ce qui en fait un territoire d’une beauté et d’une biodiversité remarquables.

La forêt du Nouveau-Brunswick comporte 32 essences indigènes, et la forêt acadienne se distingue par la grande longévité de ses arbres.

Quelques faits :

  • Des essences comme l’érable à sucre, le frêne, le cèdre et le bouleau jaune peuvent vivre au-delà de 200 ans ;
  • L’épinette rouge et le pin blanc peuvent vivre jusqu’à 400 ans ;
  • La pruche du Canada, l’essence la plus ancienne de la forêt acadienne, peut vivre jusqu’à 800 ans.

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