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Aire naturelle Sandy Bay de CNC, rive sud de la N.-É. (Photo de Mike Dembeck)

Aire naturelle Sandy Bay de CNC, rive sud de la N.-É. (Photo de Mike Dembeck)

Mike Dembeck

Mike Dembeck

Mike Dembeck

Bénévole

Depuis 2007, Mike Dembeck, l’homme derrière l’appareil photo et la caméra, est bénévole pour Conservation de la nature Canada (CNC). Il prend de magnifiques photos et vidéos des projets de CNC dans les provinces de l’Atlantique et ailleurs au pays. Son travail est plus que phénoménal.

Grâce à son charisme, à sa joie de vivre et à son grand sens de l’humour, travailler avec Mike est un véritable plaisir.

De quelle manière vous impliquez-vous auprès de Conservation de la nature Canada?

MD : Mon implication auprès de CNC est assez variée, mais en général, elle se traduit par l’utilisation d’un appareil photo ou d’une caméra, que ce soit pour prendre des photos ou pour enregistrer des vidéos. Parfois, je prends des photos d’animaux sauvages et de paysages pittoresques, mais j’ai aussi l’occasion de faire des photos aériennes et de conférences de presse, de réaliser des portraits et de participer à des activités de cartographie.

La plupart du temps, cela nécessite une certaine forme de travail sur le terrain (ce que je préfère!), mais l’autre partie consiste à éditer et à convertir tout ce matériel dans une variété de formats ou de supports différents, par exemple pour la télévision, les journaux ou les médias sociaux, afin qu’il puisse être partagé.

Pourquoi avez-vous choisi de vous impliquer auprès de CNC?

MD : La première fois que j’ai entendu parler de CNC, c’est lorsque l’organisme a fait l’acquisition d’un site situé près d’un chalet que je possède dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Je partageais leur conviction quant à l’importance d’une approche scientifique en matière de conservation et je me suis donc intéressé à leur travail. J’ai toujours aimé la nature et le plein air. CNC souhaitait contribuer à la conservation d’un milieu naturel que je connaissais bien et que j’aimais. J’y ai passé beaucoup de temps et j’en ai gardé d’excellents souvenirs. 

J’ai donc tout de suite su que je voulais les aider. J’ai eu la chance de rencontrer des membres du personnel lors d’une conférence de presse organisée à Halifax cette année-là et c’est à ce moment que j’ai commencé à m’impliquer.

Depuis combien de temps collaborez-vous avec CNC?

MD : J’ai commencé à faire du bénévolat auprès de CNC en 2007. Cette expérience m’a permis de voir naître certains projets de regroupement de terres et de constater combien d’entre eux se sont développés au fil du temps à partir de sites individuels. Plus particulièrement les bassins versants des rivières Tusket et Musquodoboit en Nouvelle-Écosse.

Quel est votre emploi principal?

MD : J’ai acquis la majeure partie de mon expérience en tant que photojournaliste, mais je consacre la plus grande partie de mon temps à une entreprise de production multimédia dont je suis propriétaire, ce qui fait de moi un travailleur indépendant. J’enseigne également le photojournalisme à l’Université de King’s College, à Halifax, en Nouvelle-Écosse.

Bien que mon travail derrière la caméra soit toujours amusant et imprévisible, la plupart de mes journées se déroulent devant un ordinateur et sont très répétitives. Pour moi, le fait de m’impliquer auprès de CNC s’apparente à une véritable thérapie. Cela me permet de sortir, de profiter du soleil et de bouger. Cela m’aide aussi énormément pour trouver l’énergie créative dont j’ai besoin pour produire du matériel intéressant sur le plan visuel.

Qu’est-ce que vous aimez de la nature?

MD : Ce que j’aime le plus à propos de la nature, c’est qu’il est si facile de s’y plonger et que l’expérience est toujours inattendue et imprévisible. On ne sait jamais ce que l’on va y découvrir ou expérimenter. C’est comme déballer un cadeau.

À quoi ressemblera le coucher de soleil? Quels animaux vais-je apercevoir? Est-ce que je trouverai des plantes intéressantes? Si je m’arrête ici pour y installer mon appareil photo, est-ce que le cliché obtenu sera à la hauteur de mes attentes?

La plupart du temps, la situation est familière et sans surprises, mais lorsque ce n’est pas le cas et que l’on assiste à un événement inattendu ou rare, ce sont ces moments-là que j’apprécie et que j’essaie de capturer et de partager avec les autres au moyen de mon travail. C’est ce que la nature m’apporte de plus précieux.

Comment faites-vous pour prendre de si belles photos et réaliser de si belles vidéos d’espèces? C’est tout un talent!

MD : Merci. En photographie, il faut savoir que la chance compte pour beaucoup dans l’obtention de clichés réussis. C’est avant tout une combinaison entre le fait de bien connaître l’environnement dans lequel on évolue et son fonctionnement, et celui de se trouver au bon endroit au bon moment. Cela demande aussi beaucoup de planification et de repérage. Il est aussi essentiel de connaître ses sujets, car les animaux sont des créatures d’habitudes et suivent des modèles de comportement bien précis. En vous familiarisant avec ces modèles, vous pourrez prédire où ils se trouveront et à quel moment.

Quelle est votre espèce préférée?

MD : L’espèce animale que je préfère est celle que je réussis à photographier ou à filmer au cours d’une journée donnée. C’est difficile de choisir parce qu’elles sont toutes différentes et uniques à leurs façons.

J’aime surtout les petits détails qui leur sont propres, comme l’insouciance et l’espièglerie d’un renard, ou la vitesse à laquelle un hibou peut voler sans faire le moindre bruit. Le plus intéressant à mes yeux, c’est d’être témoin de l’interaction entre deux animaux (de la même espèce ou non) qui n’ont absolument pas conscience de votre présence.

Comme j’ai passé beaucoup de temps dans les bois et dans des environnements humides, je ne suis pas un grand admirateur des insectes.

Quelle est votre destination vacances préférée au Canada?

MD : En matière de beauté à l’état pur, l’île de Terre-Neuve serait l’endroit idéal. Les paysages y sont incroyables. Comme c’est une île, elle abrite des espèces vraiment uniques et diversifiées que l’on ne trouve nulle part ailleurs, sans oublier les gens qui y vivent et la culture qui s’y rattache! Elle est si vaste et il y a tant de choses à voir!

Qu’elle est votre propriété de CNC préférée?

C’est difficile de répondre à cette question (comme choisir mon espèce préférée!). Avant de visiter ces endroits pour la première fois, je consulte des cartes pour me faire une idée de ce à quoi ils ressembleront, et chaque fois, ils sont totalement différents de ce à quoi je m’attendais. Tout ce processus de découverte et d’apprentissage me permet de développer un lien très spécial avec l’ensemble des sites où j’ai passé du temps et travaillé. Je dirais même qu’il est difficile de faire autrement.

Si je devais répondre, je choisirais la région de la rivière Tusket, dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, parce que j’y suis personnellement attaché et que j’y ai filmé et photographié certaines de mes œuvres préférées.

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