Bromont - Protection du Parc des sommets de Bromont
Logo - Parc des sommets de Bromont
Conservation de la nature Canada (CNC) protège, en collaboration avec ses partenaires, 17,5 hectares d’une forêt d’une grande richesse sur le mont Bernard, l’un des trois sommets qui se dégagent du mont Brome, en Montérégie.
Cette propriété fait partie du vaste Parc des sommets de Bromont, d’une superficie de 186 hectares (l’équivalent de 90 % de la superficie du parc du Mont-Royal), que gèrent la ville de Bromont et la Société de conservation du Mont Brome (SCMB). La sauvegarde de ce parc contribue à préserver le plus grand noyau forestier de la région de Bromont.
Protégeons Bromont, la SCMB, Corridor Appalachien et les Amis des sentiers de Bromont ont travaillé de pair avec Conservation de la nature Canada, pour protéger le Parc des sommets de Bromont.
« Nous sommes impressionnés par l’engagement qu’a suscité la protection des milieux naturels dans ce projet. En reconnaissant l’importance et la valeur des éléments écologiques sur son territoire, la communauté témoigne de sa sagesse collective. Nous appuyons sans réserve ce projet qui bénéficiera à tous, aujourd’hui et demain. Par le biais de la campagne des bâtisseurs, nous demandons un ultime effort pour concrétiser cet engagement », déclarent-ils d’une seule voix.
Un site exceptionnel au sein des Montérégiennes
Bromont (photo de Alexandre Paré)
Avec ses 553 mètres d’altitude, le mont Brome est le deuxième plus haut sommet des neuf collines Montérégiennes. Leur formation géologique unique au Québec est issue d’intrusions magmatiques dans la croûte terrestre. Avec le temps, ces intrusions se sont découvertes à la suite de l'érosion des sédiments environnants. Les monts Royal, Saint-Bruno, Saint-Hilaire, Saint-Grégoire, Rougemont, Yamaska, Shefford et Mégantic sont ainsi les frères du mont Brome et sont tous protégés dans des proportions respectives. On estime l'âge vénérable des Montérégiennes à environ 125 millions d'années. L'écosystème forestier exceptionnel du mont Brome abrite de nombreuses espèces, dont la salamandre pourpre, désignée menacée au Canada et vulnérable au Québec, et le noyer cendré, un arbre en voie de disparition selon la Loi sur les espèces en péril du Canada susceptible d’être désigné menacé ou vulnérable selon la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables du Québec.
Alors que la conservation des Montérégiennes est prioritaire dans la province, ce projet permet d’augmenter la superficie de boisés protégés au sein du mont Brome.
Un parc pour tous
Près de quatre ans de sensibilisation et de négociation ont précédé la protection des riches milieux naturels du Parc des sommets de Bromont. Le vice-président associé de CNC au Québec, Joël Bonin, souligne le rôle crucial joué par la collectivité dans la sauvegarde et la valorisation de la dernière grande forêt non morcelée du mont Brome. « Elle s’est impliquée dans la campagne officielle de financement et a démontré son attachement à ce site remarquable, indique-t-il. Nous sommes fiers d’avoir pu contribuer à préserver ce joyau de biodiversité! »
Une entente pour le Parc des sommets
Cette acquisition fait partie d’un projet plus vaste mené par Bromont et la SCMB, auquel CNC a injecté 1,6 million de dollars provenant en partie des gouvernements fédéral et provincial, visant à protéger le Parc des sommets à perpétuité. La SCMB est donc bénéficiaire d’une servitude de conservation sur les terrains de la ville de Bromont.
Partenaires
CNC a acquis cette propriété grâce à l’immense générosité des donateurs suivants : le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (par l’entremise de son projet Ensemble pour la nature), le Programme de conservation des zones naturelles du gouvernement du Canada ainsi que plusieurs autres partenaires et membres de la collectivité.