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Kenauk, Québec (Photo de Kenauk Nature)

Kenauk, Québec (Photo de Kenauk Nature)

Mme Jean Harwood et M. Richard Gregson (Photo avec l'autorisation des Gregson)

Mme Jean Harwood et M. Richard Gregson (Photo avec l'autorisation des Gregson)

Portrait de deux précieux donateurs à CNC au Québec

CNC a eu souvent la chance de passer un temps agréable avec deux donateurs engagés au Québec, M. Richard Gregson et Mme Jean Harwood.

Dans cette entrevue, ils nous parlent de leur affinité avec la nature et du type d'héritage qu'ils souhaitent léguer.

À quand remonte votre association avec Conservation de la nature Canada?

RG : Difficile à dire, mais c’est sûrement peu de temps après que nous soyons venus nous établir au Canada, en 1998. Si je me souviens bien, nous cherchions un organisme comme le National Trust, en Grande-Bretagne, dont nous avions longtemps été membres.

JHG : Puisque nous sommes arrivés au Canada en 1998, nous avons sûrement entendu parler de CNC par Protection des oiseaux du Québec, et nous nous sommes demandé « Qui sont-ils? ». Notre relation est si solide qu’il est difficile de se souvenir quand elle a commencé.

Qu’est-ce qui vous motive à poursuivre cette relation?

RG : C’est simple : de tous les organismes de conservation sans but lucratif que nous avons envisagés (et auxquels nous avons parfois contribué), il est évident que CNC est dirigé par des personnes qui ont les deux pieds sur terre et qui s’assurent que les choses soient faites de manière pratique et pragmatique. Ce sont également des personnes agréables, très agréables.

JHG : Je suis d’accord. C’est un organisme de bienfaisance d’une envergure suffisante pour être doté d’une structure adéquate pour atteindre ses buts, mais assez petit pour demeurer des amis personnels.

Comment décririez-vous Conservation de la nature Canada à d’autres?

RG : Il existe un organisme avec une vision claire de ce qu’il veut mener à bien, qui réalise ce qu’il projette de faire et est plus susceptible de laisser un héritage durable que beaucoup d’autres groupes qui rêvent en grand, mais pensent moins aux moyens de les réaliser.

JHG : Un organisme de bienfaisance avec une vision, mais aussi, des capacités organisationnelles, je dirais même un sens des affaires en ce qu’il a la capacité d’avoir une approche pragmatique.

Qu’aimeriez-vous léguer aux prochaines générations?

RG : La richesse des habitats et des espèces de notre jeunesse (nous avons pu constater qu’il y a eu des pertes au cours de notre vie) mais que les générations précédentes ont connue aussi. Plus de nature accessible à tous pour y errer.

JHG : En grandissant, j’ai été encouragée à profiter de la nature, à passer beaucoup de temps à jouer dehors. C’est ce que je souhaite à tous les enfants. La nature fournit une base saine pour grandir et pour assurer un bon équilibre psychologique.

Comment la philanthropie reflète-t-elle vos valeurs?

RG : Je crois que c’est le contraire : les valeurs ont une incidence sur la philanthropie.

JHG : Pour moi, la philanthropie est l’un des meilleurs moyens d’exprimer mes valeurs.

Vous aimez les oiseaux. Quel est votre oiseau favori?

RG : Les naturalistes d’Amérique du Nord me détesteront, mais je dirais que c’est le moineau domestique. Cette espèce vit et voyage avec les humains depuis 7 000 ans, soit depuis que nous avons entrepris de nous sédentariser et de cultiver pour subsister. J’ai grandi avec ces oiseaux et je ne voudrais pas vivre dans un monde qui en serait dépourvu. Si le moineau domestique n’est pas politiquement correct dans les cercles de conservationnistes, je dirais le busard Saint-Martin.

JHG : On m’a souvent posé la question et je n’ai jamais une seule réponse, mais ce serait probablement des espèces de sauvagine. J’aime les manières et l’élégance du grèbe huppé et de l’avocette, mais au Canada, je dirais le plongeon huard pour son cri mélodieux, ses plongeons et la manière dont il nage, qui sont d’une grande beauté. Mais encore, j’ai d’excellents souvenirs de grands harles arrivant en famille en nageant à la queue leu leu dans la brume matinale, près du quai, à Kenauk…

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